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Avoir une approche holistique, est-ce être sans coeur ?

Préambule

Dis donc, ce titre ne serait pas un peu provocateur ?! 🤠

Cette article étant une réflexion, cela n’engage bien entendu que moi.

Holistique, what ?

Déjà, commençons par établir ce que c’est !

Au hasard de mes recherches sur un très célèbre moteur, je suis tombé sur quelqu’un qui a déjà pu centraliser de bonnes ressources, le blog hello bokeh. Ce bon vieux Wikipedia est aussi un bon basique !

Ainsi, on peut dire que avoir une approche holistique (ou qu’on peut aussi connaître sous le terme systémique), c’est considérer un objet dans son ensemble et non pas en petite partie. Approche que l’on peut appliquer dans tout contexte ou situation, social, économique, politique, etc.

Hmm, un exemple concret peut-être ?

Alors ça, j’en ai pleins !

Prenons un échange houleux avec une personne.

Je vais chercher à comprendre pourquoi cette personne s’est énervé.

À partir de quels moments ? Quelles ont été mes derniers mots prononcés ? Les siens ? Si je connais la personne, dans quel humeur était-elle au début ? Est-ce que je suis au fait de ses problèmes perso ? Des soucis dans sa journée ? Quelles sont les miens ? Quelles est/était mon humeur au début, avant que ça devienne houleux ?

Et en fonction de cela, le résultat de cette conversation ne sera pas classé de la même manière et ma réaction pendant l’échange (ou après à froid), non plus.

Oui, cela revient à être capable de prendre en compte le parti de chacun, potentiellement trouver des circonstances atténuantes afin de démontrer que tout n’est pas tout noir ou tout blanc, mais qu’il y a bien des nuances de gris, est-ce être sans coeur ?

Et cela pour justement veiller à tenir compte de la situation dans sa globalité et non seulement du prisme d’un seul côté 👐.

Alors, est-ce que c’est vraiment sans coeur ?

Le fait de d’analyser toutes émotions qui pourraient être générées, dans chaque contexte, qu’elles soient siennes ou celles d’autrui, ne permet-il pas une meilleure analyse de la situation ?

Nous prenons donc en compte les émotions de chacun et la manière de réagir par rapport à eux. Ce qui va permettre, entre autres, de réduire ses propres biais par rapport aux situations rencontrées. Mais aussi, de facto, d’être plus à l’écoute des positions respectives.

(En effet, c’est fatiguant d’être dans un cerveau qui fait ce type d’analyse 😵‍💫)

Et vu que les IAs sont tellement en vogue, qu’en dirait une célèbre ? Oui je lui ai posé la question 🙂!

Eh bien, non, d’après lui, ce n’est pas être sans coeur.

Un dernier exemple encore plus concret ?

Eh bien, ce type d’approche est très intéressant dans tout investissement que l’on fait !

En effet, prenons un autre cas, le suivant.

Imaginons que nous possédons un bien immobilier qui est dans un état correct. Les espaces communs sont plutôt vieillots. Les locataires ou les personnes de passages ne font pas forcément attention à ce que ça reste propre car de toute manière, ça ne donne pas très envie.

Nous avons 1 logement vide, en bon état, qui a été rénové en respectant l’existant, que nous arrivons pas à relouer, il est un peu atypique dans son emplacement (moulures au plafond, cheminée en marbre, bref un peu spécial !) .

Nous décidons donc de tenter du logement de tourisme ! Nous ne connaissons pas trop la zone et il y a très peu de logement affiché sur les célèbres plate-formes mais soyons fous, essayons.

Mais, attention, en mettant en place ce logement de tourisme, soumis à notation (et c’est très bien !), les espaces communs seront la première chose qu’ils verront (avec l’interphone cassé d’ailleurs), avant de rejoindre l’appartement.

De plus, ces locataires de passages, pourraient se dire que c’est à l’image de l’appartement à venir.

Ils monteront l’escalier pour rejoindre l’appartement en ayant inconsciemment, ou consciemment, un à-priori négatif.

Ou leur humeur est peut-être passé de bonne à mauvaise (ou bien elle était déjà mauvaise car ils n’ont pas trouvés de parking ou le temps est mauvais ou blabla…). Donc, le moindre problème qu’ils pourraient rencontrer pourrait être amplifié par cette humeur.

Ainsi, ils pourraient décider de prendre moins soin de tout ce qui se trouve dans l’appartement ou dans les communs d’ailleurs !

Bah de toute façon, c’est pas très propre et vieillot, pourquoi faire attention

Peut-on leur jeter la pierre ? Ce sont des réactions si instinctives, potentiellement conditionnées par l’éducation ou des expériences personnelles.

J’ai mentionné plus haut l’interphone abîmé, qui sera certainement la première chose qu’ils verraient d’ailleurs.

Finalement, ne pas investir dans l’amélioration des communs afin de les rendre plus agréables (mise en peintures, quelques tableaux, voir changer le sol) peut avoir un effet domino très impactant.

D’ailleurs, j’ai parlé des locataires saisonniers mais quid des locataires qui sont là en résidence principale ? Cela peut nuire à leurs envies de rester, de garder propre les communs, car de toute façon :

Les communs ne sont pas très attrayant…

Cela peut aller de la “simple” négligence jusqu’à une volonté d’être moins rigoureux sur le règlement des loyers. Ne serait-ce pas une finalité compréhensible ?

(Oui, cet exemple était beaucoup trop précis pour être inventé 😅)

Pour conclure

Par tous ces mots, j’ai voulu évoquer cette approche qui fait partie de mon quotidien, et sûrement un peu trop !

Bien qu’il y a des inconvénients comme flirter souvent avec l’overthinking, la sur-analyse, j’essaie de rester concentré sur les avantages comme peut le souligner les exemples décrits ci-avant.

Est-ce que vous vous êtes reconnus dans cette approche ?

Si oui, contactez-moi, je serai ravi d’échanger avec des personnes qui adorent aussi se faire des noeuds aux cerveaux 🤯!

Si non, eh bien, j’ai été ravi de vous montrer une partie de ce type de cerveau torturé 😁.

Cet article est sous licence CC BY 4.0 par l'auteur.